En 2010, ce système d’horloge devenu hors d’usage, la commune le fit remplacer par une entreprise spécialisée dans les installations campanaires.
Au fil des siècles, l’escalier en bois permettant l’accès au clocher, ainsi que le plancher et les abat-sons s’étaient fortement détériorés rendant les visites périlleuses et quasi impossibles… C’est en 2018, que fort de ce constat alarmant, la commune pris la décision de sécuriser et sauvegarder ce patrimoine d’exception en commandant la réfection de l’escalier, du plancher et des abat-sons.
Un clocher, un peu moins élevé, dit « clocher de Maymac »
Beaucoup plus ancien, de style roman, ce clocher est le dernier témoin de l’ancienne église du village qui occupait la place de l’actuelle (le village de Maymac aujourd’hui rattaché à Cruéjouls, dépendait de Ceyrac sous l’Ancien régime, et ses habitants avaient leur cimetière au pied de ce clocher portant le nom de leur village).
A la construction de la dernière église, le clocher de la précédente fut donc conservé afin de servir « de cage d’escalier » pour accéder au nouveau clocher.
Avec le temps les arcades romanes qui abritaient les cloches de ce clocher avaient été partiellement et grossièrement murées pour éviter les infiltrations.
En 2018, afin de remettre en valeur cette très belle construction romane, la commune fit dégager les pierres qui obstruaient ces arcades afin d’y installer des abats-sons, par ailleurs beaucoup plus efficaces contre les intempéries.
L'intérieur de l'église
En entrant dans l’église, l’œil est tout de suite attiré par le maître autel de 1875 et son monumental retable de 1700, retable où sont représentés les deux Saints- Patrons de l’église: Saint Germain et Saint Hyppolite.
Ce retable est surmonté par un grand œil de bœuf dans lequel un vitrail est consacré lui aussi à Saint Germain.
A l’origine cette église ne disposait pas des cinq chapelles présentes actuellement, elles ont été rajoutées au fil des siècles, au grès de certains bienfaiteurs et servirent de sépultures pour ces derniers jusqu’en 1776, date de l’interdiction de cette pratique dans les églises.
A noter que l’intérieur de cette église a été entièrement rénovée dans les années 1990 par la paroisse (avec le soutien de généreux donateurs) sous la direction du prêtre de l’époque, l’Abbé Joseph Miquel (1924-2003).